Quito, capitale de l’Equateur a été notre point de départ. Quito était le seul coup sûr de notre expédition. D’abord parce que l’avion nous y déposait et nous y avions réservé un petit appart dans le quartier historique pour trois nuits. Par la suite on verrait.
Heureusement que nous avions respecté cette volonté de ne rien trop réserver à l’avance, car la situation politique allait nous forcer dès le départ à modifier nos plans.
Les plans initiaux étaient de passer les trois premiers jours dans la capitale et par la suite descendre vers le sud en direction de Cuenca, la deuxième plus grande ville du pays. Chemin faisant, une randonnée de quatre jours pour grimper le volcan Quilitoa et son gigantesque lac, par la suite faire l’ascension du volcan Chimborazo jusqu’à son camp de base, poursuivre notre route en direction de Bańos plus au sud et finalement rejoindre Cuenca tel que mentionner ci dessus. Malheureusement, ces plans bien que déjà fort imprécis, loin d’être coulé dans le ciment, fûrent grandement bouleversés par les émeutes anticipées dans la capitale.
Deux jours seulement après notre arrivée, nous avons fuit les troubles potentiels en reprenant l’avion direction Manta, sur la côte! Fort loin des troubles que connaitrait la belle ville de Quito moins de 24 heures plus tard.
Ce que nous avons vu de Quito se limite donc au quartier historique. Un mélange de richesse et de pauvreté, dans un cadre semi colonial en grand manque d’amour et de restauration. La plus grande richesse de la ville est, sans aucun doute, l’altruisme de ses habitants, qui malgré le barrage linguistique, sont toujours prêts à nous indiquer la bonne direction, à nous aider à faire le bon choix. En commençant par Luis Chacon, le chauffeur du premier taxi à la sortie de l’aéroport.
Luis Chacon nous a démontré des les premiers instants toute cette générosité des Equatoriens. Il nous a accompagné par texto tout au long de notre séjour à Quito, il nous a ramené à l’aéroport en toute sécurité et a même organisé notre arrivée à Manta!
Le genre de type a se battre pour défendre la réputation des habitants de son pays. Il a même bondi de son taxi pour interpeller un individu qui en bousculait un autre! Le genre de type dont on est content d’avoir le numéro dans son téléphone.
Quito est un must pour quiconque désire voir les plus beaux volcans de l’Equateur de près. Situé à environ 3000 mètres d’altitude, la ville sert en sort de lieu d’adaptation, d’acclimatisation si on veut. Un minimum de 2 à 3 jours est nécessaire pour habituer son corps à la rareté d’oxygène. Dès nos premiers pas dans cette ville avec de nombreuses dénivellations, on se rend bien compte que cette zone tampon est indispensable à quiconque souhaite grimper encore plus haut. Une bonne condition physique ne prépare en rien face au mal des hauteurs. Cette période de transition laisse le temps aux visiteurs de parcourir cette très grande ville et y découvrir ses richesses.
Quito pour nous, restera une ville à mieux connaitre que nous avons quitté trop rapidemment.